Aujourd’hui 25 novembre est la journée internationale de mobilisation contre les violences faites aux femmes.
Aussi, je tenais à saluer la mobilisation qui se déroule ou se déroulait au même moment que notre conseil organisé par les associations. En effet, ce sont les associations qui sont pionnières en matière du lutte et d’égalité de droits. Il est important aujourd’hui alors que des collectivités font le choix de coupes budgétaires brutales et sans dialogue de se rappeler l’histoire et l’origine de ces combats. Les associations sont les premières à agir et a inlassablement lutter contre les violences.
Et comme
Le mois de novembre est très souvent le mois qui permet de la visibilité de ces sujets
ce soir je souhaiterais vous interpeller sur la fragilité financière du CDIFF et d’autres associations qui agissent pour l’égalité femmes-hommes. Contrairement a ce que vous avez pu nous dire en commission solidarités Madame l’adjointe le Conseil d’administration a approuvé la mise en place du ségur qui concernent directement les salariés de cette association et qui entend revaloriser les salaires comme pour tous les métiers du médico-social à 183 euros net par mois, amplement mérités pour ces salariées aux missions essentielles.
Néanmoins, alors que cette décision a été lorsque vous étiez membre du gouvernement Monsieur le Maire, le coute en année pleine pour les associations est fortement en hausse dans le même temps ou la hausse de la masse salariales conduit à une baisse des allègements Fillon notamment, donc avec un surplus financier considérable, qui ne sont pour le moment pas compensé car charge a l’association de trouver les moyens dédiés auprès des collectivités ou des services de l’Etat avec lesquelles elles conventionnent….
L’incertitude sur l’avenir, la charge de travail des salariées qui s’allonge face à des demandes en besoin toujours plus singulières, à cela s’ajoute une charge mentale, lorsque l’on écoute des récits de vie tous les jours, lorsqu’on n’arrive peu ou prou à donner des orientations ou des accompagnements sans dispositifs possibles (notamment en termes de logement)ou non-pérennisés, …
il y aura des choix forcés d’orientation sur l’accueil et l’écoute auprès des publics concernés, des choix qui engendreront des décisions sur les axes de prévention, de défense et d’aides aux victimes,
L’ensemble des associations du CDIFF (qu’il soit du nord, de l’est, du suf ou de l’ouest alertent depuis septembre sur leur mise en péril), il est plus que dérangeant de voir se mettre en place de cagnottes solidaires pour la pérennité des CDIFF. Entendons-nous bien, je ne remets absolument pas en cause le recherche de moyens financier pour le tissu associatif qui cherche à diversifier ces ressources, mais il doit à mon sens être orienter pour accompagner des projets, expérimentaux, et non pas pour poursuivre le fonctionnement d’associations si essentielles pour la cohésion sociale de notre société.
Quelles sont les marges de manœuvre et quel est l’engagement de notre collectivité afin de contribuer à l’effort financier pour la mise en place du ségur ? alors que nous nous réengageons sur une convention pluriannuelle allant jusqu’en 2027, nous souhaitons vivement que le CDIFF 49 et l’ensemble des associations qui luttent contre l’égalité femme-hommes puissent trouve run écho favorable avec la mise en place de moyens dédiés.
Rappelons que les violences sont structurelles et que la mise en œuvre de politiques publiques ambitieuses avec des moyens dédiés permettra d’éradiquer ce fléau de notre société française. Sur ce domaine d’action nous ne devons pas être fataliste, nous avons le devoir de mettre en place des moyens pour accompagner les associations, notamment par respect les victimes.
Vidéo de son intervention et réponse ici
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