Délibération :
Intervention de Stéphane LEFLOCH :
Rassurez-vous, nous voterons cette délibération même si j’avoue ne toujours pas comprendre votre logique qui est de privilégier des arbres plus chers particulièrement dites-vous en direction des grands propriétaires d’espace. Cela, en effet, ne peut pas me satisfaire car planter un arbre, quel que soit son prix, c’est donner de la vie, c’est soigner notre écosystème, c’est améliorer le climat et pour certain c’est même la satisfaction d’une récolte de fruits. Il ne peut donc pas y avoir dans ce domaine d’échelle d’évaluation ni même de couperet de subvention. De mon point de vue planter 2 arbres fruitiers de 50 euros c’est tout aussi important, voire même mieux, que de planter un seul arbre de 100 euros.
Donc, je milite pour que toutes les plantations d’arbres, de toutes natures, soient subventionnées y compris en envisageant un paiement total du prix, car en fin de compte planter un arbre impose des contraintes d’espace et l’on sait bien qu’en ville l’espace coute cher. Il ne faut pas en conséquence que la dépense soit un facteur limitant. Plutôt que de payer en une seule fois un remboursement total peut-être pourriez-vous alors mettre en place un support ludique et coopératif afin d’échelonner la subvention en créant par exemple un site internet sur lequel les bénéficiaires pourraient publier chaque année une photo de leurs arbres subventionnés. En quelque sorte nous serions les parrains de ces arbres, que nous pourrions voir évoluer au fil des ans. Le moyen de susciter des vocations, d’entrainer une dynamique.
En outre, cela ne doit pas être une question de budget limité pour cet usage. Quand je vois les sommes que nous dépensons pour assister des propriétaires fonciers à ravaler leurs immeubles, je me demande pourquoi ne pas prélever un peu d’argent sur cette manne pour financer des arbres, car au contraire de la peinture sur une façade un arbre promet un embellissement de notre ville et une amélioration de notre santé pour au minimum 50 ans, jusqu’à plusieurs siècles.
Retrouvez son intervention en vidéo ici
Opmerkingen