Bonsoir Mesdames et messieurs
Je me rappelle avoir vu en commission un tableau de synthèse de ces données, avec un focus particulier sur la constatation qu’il ne resterait plus que 66 hectares disponibles dans nos Parcs et Zones d’activité, soit 15% de la totalité et qu’il n’y aurait plus qu’un seul lot commercialisable supérieur à 10 hectares. Faut-il voir dans cette mise en évidence, une nouvelle justification de l’émergence du Parc d’Activité de La Baratonnière présenté lors du dernier conseil ? émergence qui serait alors en totale contradiction avec notre volonté, à tous, de ne plus grignoter de nouvelles terres agricoles.
Pourtant et là aussi je pense que nous sommes tous d’accord, ce serait une hérésie de fermer la porte à de nouvelles opportunités économiques. Il apparait alors qu’au-delà du constat brut renvoyé par les comptes rendus que vous venez de présenter, nous manquons malheureusement d’informations indispensables qui nous permettraient de juger s’il convient ou non de sacrifier de nouvelles terres naturelles pour un usage économique.
En effet au même titre que nous regardons ce qu’il reste dans notre frigidaire avant d’aller faire nos courses, il semble dorénavant nécessaire de faire un état précis des potentiels économiques inutilisés ou en déshérence sur notre territoire et cela même si certains d’entre eux ne sont pas notre propriété, ni même placés sous notre administration.
Je parle là par exemple des 13 hectares de Thomson ou bien du sud des ardoisières à Trélazé, du parc d’activité Angers-Marcé ou du solde de la surface recomposée de biopole et d’autres encore. Je parle également des lots commercialisés dans nos Parcs d’activités qui sont à l’abandon suite à défaillance économique, mais aussi hors de ces parcs, tous ces ateliers, garages, usines, commerces, carrières sortis de notre radar mais qui pourtant monopolisent des surfaces utiles, tout en renvoyant souvent une image désespérante pour notre attractivité.
Idem enfin la possibilité ou non de recomposer ou densifier des lots dans les parcs existants jusqu’à offrir des surfaces plus grandes d’un seul tenant.
En conséquence, lié au compte rendu que vous venez de nous présenter, je pense qu’il serait très utile d’avoir un état général complémentaire des surfaces économiques en réserve avec, le cas échéant, une évaluation des conditions à réunir pour les remettre en activité.
Merci de votre attention.
-Stéphane LEFLOCH-
Conseil de communauté de novembre 2020
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